Le stress: l'identifier et essayer de le réduire

Je lis parfois dans des annonces d'emploi que la compétence "aptitude au stress" est un pre-requis pour postuler. J'ai aussi lu qu'il existerait un bon stress, un stress positif afin de "nous motiver, booster nos performances et engendrer de la satisfaction en donnant le meilleur de soi-même." Ceci est simplement faux.

Je vais faire une métaphore avec un urticant, prenons l'exemple de l'ortie. Le stress représentant l'ortie, il est faux de pensez que si "mets de l'ortie sur ma peau, à force je vais m'y habituer ". L'ortie est irritant et pique, et aucune peau ne peut s'y habituer. Alors oui, elle piquera différemment pour chaque peau, plus intensément, plus légèrement, mais elle ne sera jamais bénéfique. C'est un élément pathogène, néfaste. On ne peut simplement pas s'y habituer. On peut tolérer la douleur et s'y habituer, mais ce n'est pas l'idél, car les dommages sur la peau sont bien présents: apparition de plaque, grattage etc...sur une petite surface on la tolère, mais sur tout le corps, en continu, est-ce bon pour moi ? Non.

On ne peut pas s'y habituer: c'est exactement comme le stress. On y prête moins attention peut-être à certains moments, donnant l'impression qu'on s'est "renforcé" face au stress, et c'est là où c'est justement plus dangereux.

Regardons ensemble les mécanismes liés au stress de plus près.

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Nous avons chacun-ne de multiples raisons d'être stressés, par des facteurs externes, c'est à dire qui ne dépendent pas de nous directement. Par exemple le travail, qui souvent arrive en raison numéro 1, un contexte personnel, un déménagement, un événement à organiser (son mariage), le quotidien, les enfants, la charge mentale. Il y en a des listes longue comme le bras.

La communication peut être un moyen de réduire un stress externe: en exprimant son besoin, en essayant d'apaiser ses relations ou de résoudre des conflits, en changeant ses relations aux autres... il est possible de changer les choses, ceci est en notre pouvoir, nous avons un

Prenons une situation courante dans le milieu du travail. Votre manager vous a demandé, 10 minutes avant que vous ne terminiez votre journée de travail, de faire un point/une réunion voire même de terminer un dossier "urgent". Voilà que votre stress monte, passe dans le rouge.

La vie professionnelle est un grand facteur de stress externe, et le travail, c'est 5 jours/7, mais on y pense même sur nos temps de repos, donc cela prend vraiment beaucoup de place dans notre "interne", cela peut même bloquer votre sommeil...

Attention, il est important de ne pas subir le stress au quotidien, de ne plus se rendre compte de "je suis stressé", car le stress chronique est le plus dangereux.

Il y a une phase qui est là pour nous protéger, celle où on se mobilise pour réagir, mais il doit toujours avoir un retour à l'apaisement.

Si on reste sous stress chronique, qu'il n'y a pas d'apaisement, alors c'est l'épuisement et le burn out...

Les facteurs internes du stress

Nous avons de nombreux stresseurs que nous nous sommes créés et qui nous polluent au quotidien: par exemple, la difficulté à lacher-prise, ou encore notre jugement interne. Cette petite voix que vous laissez vous juger vous-même tout au long de votre jourrnée, souvent très dure, qui vous critique, vous descend, vous juge négativement. Et si, demain vous décidiez plutôt de vous féliciter pour les petites choses du quotdien ? "Je suis content.e de moi, j'ai fait un bon petit repas pour mes proches aujourd'hui"/

S'observer grâce au baromètre du stress

L'outil principal que je vous invite à essayer est le baromètre du stress. Concrètement, il est très simple: il s'agit de s'observer, de conscientiser plusieurs fois par jours son niveau de stress.

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   Le camembert de sa journée

   
   
   
   

   

   Hier, quel a été votre camembert, en admettant que 100%= votre journée complete.

   
   

   Avez-vous étés sous "Stress" la moitié de la journée ? 1 heure ? Et votre moment de détente, quelle a été sa place ?

   
   

   Objectif: Réduire les moments de stress et augmenter les ressentis de "détente".

   En vous observant, en prenant conscience des ces phases, de votre état, c'est le début du chemin vers la transformation.

   
   

   

   
   

   " Et si tout se passait bien ?"